Plusieurs textes portant sur la protection des espèces de vertébrés présentent en Guyane ont été publiés en 1986, ces arrêtés sont souvent nommés « arrêtés Guyane ».
Le principe en est connu de la plupart des terrariophiles, mais pas le contenu.
Trois listes ayant des niveaux de protection différents englobent toutes les espèces de reptiles présents sur le département Guyanais.
La liste découlant de l’article premier est totalement protégée sur tout le territoire Français y compris la Guyane. La vente, achat, utilisation et transport, ou destruction, sont interdits.
La deuxième liste comprend l’ensemble des espèces présente en Guyane qui ne serait pas comprise dans l’article 1 et 3. La vente, achat, utilisation, transport, ou destruction, sont interdits. Seul le transport sur le territoire Guyanais uniquement est possible. L’iguane vert (Iguana iguana) est nommément exclus de cette liste.
La troisième liste comprend des espèces qui ne peuvent êtres vendues sur le territoire Guyanais, mais pour lesquelles le commerce sur le reste du territoire national (métropolitain) est possible si les animaux possèdent une origine licite. C’est le cas uniquement du Boa constrictor, Anaconda et Caïman à lunette.
Il est important de souligner que cette réglementation s’applique à une espèce quelqu’en soit l’origine. Le fait que l’animal soit né en captivité en Europe, qu’il soit d’une sous-espèce qui n’existe pas en Guyane, ou qu’il est légalement été importé dans un autre pays que la France ne le dispense pas de l’application des interdictions précédemment listées.
Notre point de vue :
La France a pour principe de protéger l’ensemble de la faune présente sur son territoire et applique, parfois sans réflexion, cette ligne de conduite.
Ces arrêtés n’ont pas de sens et tout le monde en convient. Leurs modifications sembleraient se heurter aux pressions écologiques. Gardons espoir qu’un agent administratif courageux et logique saura revoir ce problème un jour.